Présidentielle 2017: quand le paritarisme est accusé de tous les maux
Une étude réalisée par l'Institut de l'Entreprise, think tank de conviction libérale, dénonce le bilan "calamiteux" du paritarisme à la française. Les organisations patronales et syndicales sont accusées de participer à l'empilement des normes sociales et de mal gérer les organismes de protection sociale dont elles ont la charge. La critique semble nettement excessive et surtout très idéologique.
Publié le 11-10-2016 par Jean-Christophe Chanut
Tel un serpent de mer, la question du paritarisme « à la française » revient régulièrement à la surface de l'eau. Les organisations syndicales et patronales sont-elles légitimes pour créer de la norme sociale et gérer des pans entiers de notre protection sociale ? Ce récurrent débat a d'ailleurs été relancé par plusieurs candidats à la primaire de la droite, notamment Nicolas Sarkozy et François Fillon, qui envisagent, s'ils étaient aux affaires, de « nationaliser » l'assurance chômage dont le déficit cumulé, 30 milliards d'euros à la fin de cette année, serait la preuve de l'incompétence des partenaires sociaux qui en assurent actuellement la gestion. Ici ou là, également, des prises de positions sur une remise en cause du paritarisme se manifestent.
La dernière en date émane de l'Institut de l'Entreprise, un think tank de conviction libérale, qui vient de publier une note au titre explicite : « Faut-il en finir avec le paritarisme ? ». Rédigée par Jean-Charles Simon, un fin spécialiste des arcanes du social, ancien directeur de l'Association française des entreprises privées et ancien membre de la direction du Medef, cette étude de près de 70 pages n'est pas franchement tendre envers le paritarisme. Un système jugé désuet, inadapté aux nouvelles forme émergentes d'organisation du travail, conservateur, générateur de contraintes, avec un personnel pléthorique et pas toujours compétent et des acteurs (patronaux et syndicaux) peu représentatifs. Sans parler d'un financement co
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