Pourquoi la baisse du marché automobile américain n’inquiète pas les marchés

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Après avoir atteint un pic historique en 2016, les analystes s'attendaient à un ajustement du marché en 2017. Selon eux, le marché automobile américain n'a pas cédé à la tentation de la guerre des prix comme c'est souvent à craindre en cas de tassement des ventes.

Publié le 04-08-2017 par Nabil Bourassi

Après le record de 2016, le marché américain semble s'orienter, conformément aux attentes des analystes, vers une année 2017 en léger repli. C'est en tout cas ce que semble confirmer les immatriculations depuis le début de l'année. Au premier semestre, elles ont baissé de 2,1%. Au mois de juillet, la chute s'est accentuée avec des ventes en baisse de 7%.

Xavier Mosquet, associé senior au Boston Consulting Group (BCG) relativise cette mauvaise performance. « Nous avons toujours pensé que le niveau normal du marché automobile américain tournait autour de 17,5 millions de voitures. Il n'est pas étonnant d'observer des fluctuations une fois ce pic passé. Nous sommes en ligne avec la tendance que nous anticipions, et je dirai même que le premier semestre a même été meilleur que prévu. Ainsi, l'année pourrait finir sur 16,8 millions de voitures, ce qui reste un niveau élevé. »

Un tassement, pas un repli

Autrement dit, le marché automobile américain se tasse plus qu'il ne se replie, et il n'y a pas péril en la demeure. Pour Xavier Mosquet, avoir atteint ce pic d'immatriculations « n'était pas du tout acquis d'avance » au plus fort de la crise économique. Il juge ainsi que le marché américain devrait continuer à osciller entre 16,5 et 17,5 millions de voitures.

Sauf que les constructeurs américains semblent être ceux qui souffrent le plus de cette baisse. General Motors a baissé de plus de 10% en juillet et Ford de plus de 7%.

« Les marques étrangères ont réussi à gagner des parts

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