Pourquoi l'avion franco-allemand de patrouille maritime est un projet en état de mort cérébrale
Plus le temps passe, plus le projet franco-allemand MAWS est un projet mort-né. D'autant que la marine nationale est dans "le money-time, où tout se joue" pour le remplacement des Atlantique 2, selon le chef d'état-major de la marine nationale.
Publié le 17-08-2022 par Michel Cabirol
Chronique d'un crash annoncé depuis plus d'un an. Annoncé en juillet 2017 par Angela Merkel et Emmanuel Macron à Toulouse, le futur avion de patrouille maritime européen, le projet MAWS (Maritime Airborne Warfare System), qui devait être lancé dans le cadre d'une coopération franco-allemande, a été touché par deux nouveaux missiles. Toutefois Paris et Berlin ne veulent toujours pas prendre la responsabilité d'enterrer officiellement le projet MAWS, qui était destiné à remplacer les Atlantique 2 (ATL2) indispensables aux missions de soutien de la force de dissuasion (SNLE), et les P-3C Orion allemands. Ce programme avait été annoncé en même temps que cinq autres coopérations entre la France et l'Allemagne : l'avion et le char du futur (SCAF et MGCS), en panne, le drone MALE Eurodrone lancé dans la douleur, et, enfin, le Tigre Mark 3 et le missile MAST-F lâchés en deux temps par Berlin.
Touché par deux nouveaux missiles
L'Allemagne et la France ont planté deux nouveaux clous dans le cercueil de MAWS. Tout d'abord, Berlin souhaite acquérir trois nouveaux appareils américains P-8 Orion après la commande mortelle déjà passée pour cinq appareils (1,77 milliard de dollars), a confié fin juillet le chef d'état-major de la marine nationale, l'amiral Pierre Vandier, lors d'une audition à l'Assemblée nationale. "L'avenir de ce projet est rendu incertain du fait de leur décision unilatérale d'acheter cinq avions américains, des P-8 Poséidon, et du projet d'en acquérir trois autres", a-t-
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