La société américaine General Electric, représentée en France par Patricia Stirling, a annoncé en ce début de semaine son intention de mettre en place un plan social avec la suppression de 1 044 emplois sur le territoire français.

Près de 800 emplois supprimés à Belfort

Sur le seul site de Belfort où se trouve la division turbine à gaz, General Electric prévoit de supprimer 792 postes sur un total de 1 800. À Bourogne, 252 emplois devraient être supprimés au sein des services administratifs. Quant au site de Chonas-l'Amballan (Isère), son sort est tout autre puisqu'il sera vendu. Trente personnes y sont employées. Au début du mois de mai, le président de la République Emmanuel Macron avait assuré aux élus locaux que le dossier General Electric Belfort faisait l'objet de « la plus grande vigilance de la part de l'État ». Cela ne semble pas avoir suffi. « C'est plus de la moitié des salariés de l'activité gaz [...] qui vont perdre leur emploi avec cette annonce » expliquent les élus dont Damien Meslot, maire LR de Belfort. Ce plan social devrait également avoir des conséquences pour les sous-traitants qui risquent le chômage. Emmanuel Macron a réagi à cette nouvelle : « Le gouvernement est à l'oeuvre et les engagements qui avaient été pris par General Electric devront être tenus. »