Océans: pour le Giec, "l’avenir est encore entre nos mains”

Plongée, océan, poissons

L'augmentation de la température océanique comme la montée des eaux s'accélèrent, avec des effets potentiellement catastrophiques sur l'environnement et sur l'humanité. Mais si l'Accord de Paris était respecté, les océans pourraient continuer à rendre leurs services à la planète, pointe un rapport publié aujourd'hui par les experts de l'ONU.

Publié le 26-09-2019 par Giulietta Gamberini

Le pire reste évitable et l'humanité peut encore choisir d'agir. Tel est le message essentiel du Giec, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat de l'ONU, qui publie mercredi 25 septembre un rapport spécial sur les conséquences du changement climatique sur l'océan et la cryosphère (l'ensemble des éléments gelés à la surface de la planète).

"Dans un scénario d'émissions de gaz à effet de serre compatibles avec l'Accord de Paris (qui vise à limiter le réchauffement à 2°C en 2050 par rapport à l'époque préindustrielle, NDLR), certains phénomènes comme l'augmentation de la température et l'acidification de l'eau pourraient être arrêtés", résume Jean-Pierre Gattuso, océanographe français du CNRS qui a participé à l'élaboration du rapport.

Il met en garde:

"L'avenir est encore entre nos mains".

"Les océans sont depuis toujours des acteurs essentiels du système climatique", explique le chercheur. "Ils absorbent entre 20 et 30% des émissions de gaz à effet de serre liées aux activités humaines, ainsi que plus de 90% de l'excès de chaleur dû à leur augmentation. Ils reçoivent d'ailleurs aussi la quasi-totalité de l'eau de la fonte des glaces", précise-t-il. Le changement climatique soumet donc les mers à une nouvelle pression, qui vient s'ajouter à celles, déjà très importantes, découlant de la surpêche et de la pollution. Si des conséquences pour l'environnement et pour les humains sont dans tous les cas inévitables, plus le réchauffement sera élevé plus ell

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