Nous aurions pu éliminer les «faiblesses de notre logistique» avant l’arrivée du COVID-19
IDEE. Malgré une succession de situations sanitaires critiques depuis 15 ans, l’État s’est avéré incapable de construire un outil logistique puissant, à la différence du secteur humanitaire. Par Aurélien Rouquet, Neoma Business School (*)
Publié le 04-09-2020 par Aurélien Rouquet (*)
« Comme tous les pays du monde, nous avons manqué de blouses, de gants, de gel hydroalcoolique, nous n'avons pas pu distribuer autant de masques à nos personnels soignants que nous l'aurions voulu ».
Dans son allocution du lundi 13 avril, le président de la République Emmanuel Macron a souligné que la crise avait révélé des « faiblesses de notre logistique ».
Mais dans le même temps, il a relativisé ces faiblesses, en soulignant que la crise était difficile à prévoir, et que la plupart des États avaient été pris au dépourvu. La relative impréparation logistique de la France était-elle inévitable ?
Ce n'est pas ce que suggèrent les théories logistiques, notamment sur l'humanitaire, ni l'histoire de notre système de réponse aux crises sanitaires.
Il existe ainsi des théories très claires sur la façon de répondre logistiquement à des crises imprévisibles. Celles-ci ont notamment été développées par les chercheurs qui s'intéressent depuis deux décennies à la logistique humanitaire. Les professionnels de l'humanitaire affrontent en effet une situation similaire à celle des États face à une pandémie : l'enjeu est de répondre à des crises (tremblements de terre, tsunami, etc.), dont on sait qu'elles peuvent arriver, mais dont on est incapable de savoir quand, ni où elles vont se produire.
Le diable se niche dans les détails
Comment les logisticiens humanitaires s'organisent-ils pour réagir aux crises ? Citons ici deux points clefs, que l'on retrouve dans l'excellent cours en ligne
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