Depuis le mois de décembre, un virus respiratoire baptisé « nCov » a causé plus de 400 pneumonies et neuf décès en Chine. L'épidémie a en outre atteint la Thaïlande, le Japon, la Corée du Sud, les États-Unis et l'Australie tandis qu'en France, des mesures préventives ont été prises. Et si ce virus inquiète, ce n'est pas uniquement pour des raisons de santé. Il a aussi un impact économique.

LVMH, Kering et autres impactés

L'inquiétude grandissante liée à la propagation du virus respiratoire « nCov » a causé un net recul du CAC 40 (-1,4 % en seulement 10 minutes). Et c'est sur l'industrie du luxe que les craintes en lien avec ce virus ont le plus d'impact. Kering, LVMH et Hermès, groupes pour lesquels le marché chinois est très important, ont ainsi respectivement enregistré un recul de 3,1 %, 2,6 % et 2,8 %. « On n'en est pas là mais si cette situation évolue vers des mesures douanières plus strictes concernant le déplacement des personnes, ce serait clairement un frein pour ces valeurs » explique Alexandre Baradez, responsable des analyses marchés pour IG. Pour l'heure, il n'est cependant pas utile de s'alarmer d'autant plus que ces groupes ont réalisé en 2019 des performances records en Bourse « à 68 % pour LVMH et 48 % pour Kering ». De même, leurs marques phares (Louis Vuitton pour LVMH et Gucci pour Kering) ont enregistré de très bons résultats.