Logement : la Fédération des Ascenseurs en attente d'une clarification gouvernementale

Création dascenseur en gaine vitrée dans immeuble existant par ILEX.

Les professionnels attendent avec impatience le décret du Premier ministre visant à instaurer obligatoirement un ascenseur dans les constructions neuves de trois étages et plus, contre quatre aujourd'hui.

Publié le 11-10-2018 par César Armand

Âge moyen : 40 ans. Nombre de passagers par jour : 100 millions. Les 560.000 ascenseurs français, soit 8 pour 1.000 habitants, sont au coeur des logements et des infrastructures. C'est pourquoi les 200 ascensoristes, PME et multinationales (Kone, Otis, Schindler, Thyssen), entendent peser dans la déclinaison opérationnelle du projet de loi Évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (Élan), bientôt définitivement adopté.

Aujourd'hui, tout immeuble neuf d'au moins quatre étages doit compter un ascenseur, alors que la majorité des pays européens ont fixé ce seuil légal à deux, voire trois étages. « Avec le R+4 (rez-de-chaussée surmonté de quatre niveaux), la France est le dernier pays d'Europe avec la Hongrie et la République tchèque ! »  regrette ainsi le président de la Fédération des Ascenseurs Guillaume Fournier Favre.

Le 26 septembre dernier, en déplacement à Cergy (Val-d'Oise), le Premier ministre Edouard Philippe était pourtant allé dans son sens : « Nous allons par voie réglementaire, dans les mois qui viennent, rendre obligatoire la construction d'ascenseurs dans les immeubles de trois étages et plus. »

« Nous étions en retard, je veux rattraper ce retard et nous voulons faire en sorte que les logements neufs qui sont construits puissent être toujours pensés et conçus avec ce souci de l'inclusion et ce souci de l'adaptation permanente », avait-il poursuivi.

50 à 100 millions d'euros pour l'accessibilité de l'existant

Les ascensoristes proposent, de leur côt

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