Un avis favorable à l'unanimité

La fusion entre PSA et la société italo-américaine Fiat-Chrysler semble en bonne voie. Le constructeur automobile français a annoncé lundi 18 novembre que la majorité de ses syndicats avaient donné à l'unanimité un avis favorable à ce projet. Une approbation qui intervient 10 jours après que le comité social et économique de la holding Peugeot SA se soit également prononcé favorablement. 'Ces avis favorables témoignent de la confiance des partenaires sociaux et de la dynamique de coconstruction déployée dans le groupe PSA ouvrant ainsi les conditions favorables à la réussite du projet de fusion de PSA et FCA', s'est enthousiasmé le directeur des ressources humaines de PSA Xavier Chéreau auprès de l'AFP. Seule la CGT, qui ne compte pas d'élus au CSEC, a exprimé ses inquiétudes dans un communiqué, évoquant 'une opération financière motivée avant tout pour les actionnaires des deux groupes.'

Quel impact social pour le projet ?

Une telle alliance verrait la création d'un géant de l'automobile de plus de 400.000 salariés sans aucune fermeture d'usine. Si les syndicats s'y sont déclarés favorables, ils ont également demandé une expertise quant au volet social de la fusion. Frank Don de la CFTC a souligné l'intérêt 'industriel, économique, financier' du projet, tout en précisant que 'd'un point de vue social, il va falloir attendre pour savoir quelles seront les synergies et leurs conséquences'. Des réserves partagées par Anh-Quan Nguyen de la CFE-CGC qui a indiqué à l'AFP que son syndicat avait demandé plus de précisions après le protocole d'accord. Une nouvelle réunion d'information, cette fois auprès du Comité de groupe européen de PSA doit avoir lieu le 26 novembre.