Les grandes manoeuvres se poursuivent chez Telecom Italia

Telecom italia prevoit de supprimer jusqu'a 1.300 postes en italie

Entre ses mauvais résultats, la perte de son patron, l'offre de rachat du fonds KKR et la possibilité d'une scission de son réseau Internet fixe, l'opérateur historique transalpin suscite des interrogations sur son avenir.

Publié le 07-12-2021 par Pierre Manière

A quoi ressemblera Telecom Italia dans les prochains mois ? Et qui en tiendra les rênes ? Voici les questions que se posent, aujourd'hui, les observateurs des télécoms de l'autre côté des Alpes. Il faut dire que l'opérateur historique italien fait l'objet de grandes manoeuvres. La première est survenue fin novembre. Le fonds américain KKR a dégainé une offre de près de 11 milliards d'euros pour acquérir l'intégralité du groupe.

L'initiative a été reçue sans engouement particulier par les principaux actionnaires de l'opérateur. D'un côté, l'Etat italien, qui possède près de 10% de Telecom Italia via la Caisse italienne des dépôts (CDP), affirme n'avoir pas tranché. « Nous sommes encore dans les toutes premières étapes où beaucoup de choses doivent être évaluées, a assuré Mario Draghi, le chef du gouvernement. C'est une décision d'extrême importance. » Pour rappel, l'Etat italien dispose du pouvoir de s'opposer à un tel deal, au regard du caractère stratégique de l'opérateur.

Premier actionnaire de Telecom Italia à hauteur de près de 24%, Vivendi s'est d'abord montré opposé à ce rachat, estimant l'offre de KKR largement sous-évaluée. Le géant français des médias, dirigé par Vincent Bolloré, a précisé n'avoir « aucune intention de céder sa participation ». Mais cette position pourrait changer si KKR relevait suffisamment son offre...

Mauvais résultats

Cette offre de KKR symbolise aujourd'hui l'intérêt des fonds d'investissements pour les opérateurs télécoms européens, dont les co

Lire la suite

Voir la suite...

Les dernières actualités