Les cinq défis stratégiques de Thales (1/2)

PATRICE CAINE THALES

Le patron de Thales, Patrice Caine, a lancé son groupe sur la voie d’une croissance intensive. Il devra jouer les équilibristes entre rentabilité et préparation du futur tout en transformant son groupe en un acteur majeur du monde du numérique.

Publié le 27-02-2017 par Michel Cabirol

Pour Thales, 2017 sera l'année des confirmations... ou pas. Son PDG Patrice Caine, qui a porté son groupe vers des sommets historiques en 2016, en termes de résultats et de rentabilité, va-t-il pouvoir piloter Thales à ce rythme de croissance dans la durée ? C'est bien là l'une des interrogations majeures du PDG du groupe électronique, qui impose déjà fortement sa marque sur le groupe ainsi que sa vision de ce que sera Thales dans dix ans. À savoir un grand acteur du monde du numérique.

Pour gagner son pari, le groupe de Patrice Caine, qui a su gagner la confiance de l'homme fort du groupe Dassault Charles Edelstenne, doit surmonter cinq défis stratégiques, certains de court terme et d'autres de long terme.

1/ Le défi de la croissance

Depuis deux ans, Thales fait le plein de commandes dans le monde entier. Les trois contrats Rafale (Égypte, Qatar et Inde) y sont pour beaucoup, mais le groupe d'électronique engrange des commandes importantes dans toutes ses activités au point que son carnet de commandes surfe sur des sommets. Au 30 juin 2016, il atteignait 30,3 milliards d'euros, soit près de 2,1 années de chiffre d'affaires. Bref, Thales a de quoi voir venir. C'est donc aujourd'hui l'heure pour le groupe de traduire tous ses contrats en chiffre d'affaires.

Très clairement, Thales doit réaliser ce sur quoi il s'est engagé l'automne dernier auprès de ses actionnaires et du marché. Très prudent et conservateur jusqu'ici, Patrice Caine a en effet révisé à la hausse ses prévisions

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