Le plan du gouvernement pour se débarrasser des chaudières au fioul

Chauffage une facture stable en 2017, le fioul s'envole

Aux côtés de représentants d'EDF, d'Effy, d'Engie et de Total, les ministres François de Rugy et Julien Denormandie ont précisé, ce 24 janvier 2019, comment les Français allaient pouvoir améliorer leur mode de chauffage.

Publié le 25-01-2019 par César Armand

Une énergie "chère, étrangère et polluante". C'est ainsi que le Premier ministre qualifiait le fioul le 15 novembre dernier sur RTL"L'État a placé les Français dans une situation de dépendance" avait souligné Édouard Philippe qui annonçait sa suppression à dix ans. Issu du raffinage du pétrole, ce combustible, dont le coût fluctue selon les prix du baril, demeure en effet une source importante d'émissions de CO2.

C'est pourquoi ce 24 janvier 2019 le ministre d'État chargé de la Transition écologique et solidaire et le ministre de la Ville et du Logement ont dévoilé les contours de la prime à la conversion des chaudières au fioul. En théorie, l'objectif est simple : en remplacer en deux ans 600.000 sur 3 millions par des chaudières à bois, à gaz haute performance ou par des pompes à chaleur.

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Dans la pratique, acteurs publics et privés mobiliseront leur ingénierie et leurs services  afin que les Français s'y retrouvent dans la jungle des incitations et surtout pour qu'ils dépensent le minimum. "En cumulant les différentes aides, les foyers les plus modestes arriveront à un investissement limité à un euro", a promis François de Rugy. "Aujourd'hui, c'est une vraie galère de trouver les moyens de financer le reste-à-charge. Demain, ce dernier sera au prix d'une baguette de pain", a renchéri Julien Denormandie.

Un coup de pouce à l'installation, des économies sur les factures

Dès le 21 décembre 2018, la directrice g

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