Le mariage entre Wall Street et la Silicon Valley bat-il de l'aile ?

Uber: perte trimestrielle d'un milliard de dollars

Les récentes entrées en Bourse de Lyft et d'Uber se sont révélées décevantes. Est-ce le signe qu'une bulle technologique est en train de se former ?

Publié le 26-08-2019 par Guillaume Renouard, à San Francisco

Outre-Atlantique, 2019 a été abondamment décrite comme l'année des IPO (Initial Public Offerings). Un nombre pléthorique de licornes, ces jeunes pousses dont la valorisation a dépassé le milliard de dollars, ont en effet choisi cette année pour entrer en Bourse. Rien qu'en avril dernier, le service de vidéoconférence Zoom, le réseau social Pinterest et le service d'autopartage Lyft ont fait leurs débuts à Wall Street, atteignant respectivement des valorisations de 9, 10 et 24 milliards de dollars. Le 9 mai dernier, ce fut au tour d'Uber, grand rival de Lyft, d'entrer à son tour en Bourse, tandis que le site de location de résidences de voyage Airbnb, le service de messagerie professionnelle Slack et l'entreprise de coworking WeWork ont tous évoqué l'éventualité d'une IPO plus tard dans l'année.

Mais à l'heure des premiers bilans, force est de constater que ceux-ci s'avèrent peu reluisants. À l'exception de Zoom, toutes ces entreprises, majoritairement basées dans la région de San Francisco, ont fait beaucoup moins bien que prévu. Lancée en Bourse au prix de 72 dollars pièce, l'action de Lyft se vend aujourd'hui autour de 62 dollars. Attaquée dès son entrée à Wall Street, elle a connu une forte baisse en mai après que l'entreprise a publié d'importantes pertes financières au premier trimestre, au point que CNN a qualifié l'IPO de « désastreuse ».

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