Le grand bond en arrière de Ryanair
Le tollé provoqué par l'annulation brutale de 2.000 vols d'ici à fin octobre remet en cause les efforts menés depuis quatre ans pour améliorer l'image de la compagnie dans le but d'accompagner le changement de modèle de la compagnie, désormais focalisée sur les grands aéroports.
Publié le 20-09-2017 par Fabrice Gliszczynski
L'annulation brutale de 40 à 50 vols par jour à effet immédiat d'ici à fin octobre annoncée par Ryanair, et la communication hasardeuse qui l'a accompagnée vont coûter cher à la compagnie. Bien plus que les 5 millions d'euros en moins de rentabilité au cours des prochaines semaines et des 20 millions d'euros maximum prévus par la compagnie pour indemniser les 400.000 passagers touchés par l'annulation de ces 2.000 vols au total. Sans solution de repli, les voyageurs ont dû, le plus souvent, mettre la main à la poche pour trouver le moyen d'arriver à bon port.
Bonus aux pilotes
Car cette décision, prise selon la compagnie pour rétablir une ponctualité défaillante provoquée par des erreurs dans les plannings des pilotes, suscite la colère des passagers et écorne évidemment l'image de Ryanair. Michael O'Leary, son directeur général parle « d'importants dommages à la réputation » et propose même, selon La Libre Belgique, un bonus de 12.000 euros à ses commandants de bord et 6.000 euros à ses copilotes pour qu'ils fassent une croix sur 10 jours de congés afin de limiter la casse. Pouvant représenter quasiment un mois de salaire chez certaines compagnies, ce chèque en dit long sur l'ampleur du couac et de son impact sur Ryanair.
Changement de stratégie en 2013
En effet, il porte un coup à la politique d'amélioration de l'image de la compagnie à bas coûts irlandaise mise en place en 2013, un point clef de la stratégie de Michael O'Leary qui, depuis, a même mis fin à ses provocations
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