La ville de Paris veut taxer les livraisons

logistique

A quelques semaines de la présentation du budget 2023 au Conseil des ministres et au lendemain de la réunion conclusive sur les « dark stores », deux élus de la Ville de Paris, dont l'adjoint (PS) aux Finances, plaident pour faire davantage contribuer le commerce de livraison aux finances publiques locales. Deux questions se posent : taxe ou redevance ? Fiscalité incitative ou spécifique ? Reste aux parlementaires d'arbitrer. Explications.

Publié le 08-09-2022 par César Armand

Paris a perdu 1,2 milliard d'euros du fait de la crise Covid. C'est pourquoi dès juin 2021, Anne Hidalgo a demandé au président du groupe Communiste et citoyen Nicolas Bonnet-Ouladj et à l'adjoint chargé des Finances, du Budget, de la Finance verte et des Affaires funéraires Paul Simondon de plancher sur « des analyses des ressources existantes et l'identification de potentiels nouveaux leviers, notamment fiscaux, compatibles avec des objectifs de préservation de l'environnement et de justice sociale ».

« Faire davantage contribuer le commerce de livraison »

Avec un an de retard, le rapport intitulé « Avenir des finances locales à Paris : des propositions pour un système plus juste, social et écologique » vient d'être dévoilé par ses auteurs. Trois mois après la présentation de la stratégie pour une logistique urbaine, le sujet du commerce de livraison fait partie des pistes de réflexion.

Le titre de la proposition numéro 13 donne le ton. Il s'agit de « faire davantage contribuer l'économie numérique et le commerce de livraison ». « Cela peut porter sur la mise en place d'une taxe ou redevance », écrivent les deux élus parisiens.

« Nous sommes face à des défis - crise sanitaire, crise énergétique... - et devons trouver des nouvelles ressources pour les collectivités afin qu'elles financent leurs services publics »explique l'adjoint (PS) cha

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