La robotique prend le relais sur le désherbage
La réduction de l'usage des produits phytosanitaires confronte de nombreux agriculteurs au problème du désherbage manuel : un travail pénible, pour lequel la main-d'oeuvre est difficile à trouver. Les robots désherbeurs pourraient apporter une réponse. Un article de notre partenaire Euractiv.
Publié le 26-02-2020 par Cécile Barbière, Euractiv
Arracher les mauvaises herbes à la main est un travail de titan, auquel l'arrivée des désherbants chimiques en agriculture avait mis fin. Mais alors que la réduction de l'usage des produits phytosanitaires est devenue une priorité politique, et que l'agriculture biologique se développe tous azimuts, la question du désherbage revient sur la table.
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Outre la pénibilité du désherbage, la tâche est également très consommatrice de main-d'oeuvre. « Environ un tiers du temps de travail d'un maraîcher est consacré aux tâches de désherbage. Et il est très difficile de trouver de la main-d'oeuvre », explique Maët Le Lan, responsable de la station expérimentale en maraîchage de Bretagne Sud, qui planche depuis plusieurs année sur l'amélioration des conditions de travail des agriculteurs.
Résultat, les tâches de désherbage sont principalement réalisées par les maraîchers, qui sont très nombreux à souffrir de troubles musculo-squelettiques.
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Amélioration des conditions de travail
C'est sur ce constat que la firme Naïo Technologies s'est lancé dans le développement d'un robot désherbeur. « L'idée de base c'était des discussions que nous avions avec des agriculteurs qui avaient beaucoup de mal à trouver de la main-d'oeuvre en raison de pénibilité du travail de désherbage », explique Gaëtan Séverac, ingénieur en robotique et co-fondateur Naïo Technologies.
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