La fusion Publicis-Omnicom attend encore l'aval de Pékin

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Le dossier de la fusion Publicis-Omnicom a déjà obtenu l'aval de 14 des 15 autorités concurrentielles. Seules les autorités chinoises n'ont pour l'heure pas délivré leur feu vert à ce rapprochement entre les deux géants de la communication.

Publié le 18-04-2014 par Laurent Baquista

Projet de fusion Publicis-Omnicom

 

Ce jeudi 17 avril, la publication des résultats financiers de Publicis pour le premier trimestre 2014 a pris une tournure polémique. Maurice Lévy, le président du directoire, est en effet revenu sur l'état d'avancement de la fusion avec Omnicom. Selon lui, le seul obstacle à ce projet reste l'absence de feu vert de la part des autorités concurrentielles chinoises. Annoncé le 28 juillet 2013, le projet prévoit la fusion entre Publicis, numéro trois mondial de la communication, et Omnicom, numéro deux mondial, a d'ores et déjà reçu l'aval des 14 autres autorités concurrentielles. Un retard qui peut cependant s'expliquer par l'inexpérience et le sous-effectif chronique de l'autorité de la concurrence chinoise, créée en 2008. Dans le cas du rapprochement entre Microsoft et Nokia, Pékin a ainsi été le dernier à donner son accord, le 9 avril dernier.

 

 

Publicis : un projet de fusion controversé

 

Au-delà de ces raisons d'ordre administratif, le rapprochement entre Publicis et Omnicom reste un sujet éminemment sensible en Chine. Le nouvel ensemble devrait en effet compter pour 44 % de l'achat d'espace publicitaire, dans un pays qui s'impose comme la deuxième économie mondiale. Une situation d'autant plus problématique que les médias chinois restent soumis à la censure d'Etat, et que les budgets publicitaires constituent les meilleurs leviers de pression pour influencer la ligne éditoriale d'une chaîne de télévision ou d'un journal.

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