La France à l'assaut des Gafam et des BATX

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La France peut-elle s'imposer sur le terrain de l'intelligence artificielle face aux géants américains et chinois ? Pour la vingtaine d'intervenants de la première Nuit de l'IA, c'est possible. À condition d'assouplir certaines barrières administratives et de convaincre le grand public.

Publié le 20-02-2018 par Patrick Cappelli

Une salle pleine et beaucoup de gens debout. La Nuit de l'Intelligence artificielle (IA) qui a eu lieu jeudi 8 février au Palais de Tokyo, à Paris, a réussi son pari malgré des conditions météo difficiles : réunir l'écosystème français de l'intelligence artificielle, qui sera sans conteste le sujet chaud de 2018. Les organisateurs, l'agence Artefact et l'association France is AI (soutenue par France Digitale), veulent faire de la France un hub mondial de cet ensemble de technologies qui, selon le Forum de Davos, constitue le moteur de la quatrième révolution industrielle.

Un objectif pour le moins ambitieux, vu l'avance prise par les Gafam (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) et IBM, et les investissements considérables programmés par le gouvernement chinois (50 milliards de dollars d'ici 2025) et les BATX (Baidu, Alibaba, Tencent, Xiaomi).

Pour Damien Gromier, président de France is AI, « l'écosystème français de l'intelligence artificielle existe, mais il faut le rendre plus visible », grâce par exemple à une cartographie qui met en valeur les 280 startups, les 100 laboratoires de recherche publics et privés et les diverses communautés qui travaillent sur des projets liés à l'IA. Et selon Jean-David Chamboredon, coprésident de France Digitale et investisseur avec le fonds ISAI, il faut jouer collectif et « lever le pied sur le RGPD (1), qui, sous couvert de protection des consommateurs, fait le jeu des Gafa ».

D'après ce zélateur de l'entrepreneuriat, si la messe es

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