La fin des véhicules thermiques en 2040, un enjeu d’abord pour les réseaux électriques

Voiture électrique

Perçu comme la mesure phare du plan climat annoncé par le ministre de l’Ecologie Nicolas Hulot le 6 juillet, l’objectif de mettre un terme à la commercialisation des véhicules essence et diesel présente autant d’enjeux pour les réseaux électriques que pour les constructeurs automobiles.

Publié le 13-07-2017 par Dominique Pialot

Parmi les six grands thèmes et 23 axes développés par Nicolas Hulot dans le cadre de son plan climat, c'est la mesure qui a le plus retenu l'attention concerne « l'objectif de mettre fin à la vente de voitures émettant des gaz à effet de serre en 2040 », autrement dit, les véhicules essence et diesel. Ce qui laisse 23 ans aux constructeurs pour s'adapter. Évoquant l'annonce d'une gamme entièrement électrifiée pour 2019, faite par Volvo la veille, Nicolas Hulot a assuré qu'ils avaient déjà anticipé cette évolution.

Il a, par ailleurs, tenu à préciser que, ce faisant, la France rejoignait d'autres pays tels que les Pays-Bas et la Norvège (qui ont annoncé la fin des voitures thermiques pour 2025) ou encore l'Allemagne et même l'Inde (2030).

« La fin des véhicules uniquement diesel ou essence est dans l'air du temps, observe Amaury Klossa, consultant expert de la transition énergétique chez Emerton. La France ne fait que s'inscrire dans un mouvement impulsé largement au-delà de nos frontières, que nos constructeurs ont déjà commencé à anticiper. L'échéance (2040) laisse le temps aux constructeurs de s'y préparer et ils seront tôt ou tard contraints de se plier à cette nouvelle donne pour pouvoir écouler leurs modèles dans des marchés essentiels tels que la Chine ou l'Inde », ajoute-t-il.

D'ailleurs, Nicolas Hulot l'a rappelé lors de son audition au Sénat ce 12 juillet, les constructeurs ont réagi à ses annonces par un « chiche » de bon augure.

Une question de puissance plus que

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