L'immobilité, un facteur de croissance territoriale sous-estimé

Aurélie Lurttin

IDÉE. Plans de mobilité, schémas directeurs des transports et déplacements, construction de nouvelles lignes de métros, de tramways, de bus, aménagement de voies cyclables, la mobilité est au cœur des politiques territoriales. Par Aurélie Luttrin, présidente de Nomolex Performance(*).

Publié le 18-05-2020 par Aurélie Luttrin

Plans de mobilité, schémas directeurs des transports et déplacements, construction de nouvelles lignes de métros, de tramways, de bus, aménagement de voies cyclables, la mobilité est au cœur des politiques territoriales.

Et pour cause, elle constitue l'une des préoccupations majeures des Français qui passent en moyenne 10 h par semaine dans les transports (Enquête nationale Mobilités et modes de vie 01/12/2018 - 01/03/2020 Forum Vies mobiles).

Lire aussi : "Nous faisons comme si le trajet domicile-travail était le seul sujet", Sylvie Landriève


Mais pour quelle efficacité ?

Le cycle infernal de la mobilité à tout prix

L'UTP (l'Union des transports publics) est formelle : les modes de transports traditionnels ne suffiront pas à répondre à la demande de mobilité, qui va « doubler d'ici à 2050 », ni à assurer la desserte de toutes les zones périphériques.

A Paris, par exemple, nous assistons, en raison de l'augmentation continue du prix de l'immobilier à un exode de plus en plus important.

Lire aussi : "Nous n'avons plus le choix, il faut organiser la démobilité" (Christophe Najdovski, Paris)

Ce flux migratoire provoque une recrudescence des trajets petite /grande couronne - capitale, une dégradation des conditions de transport en raison de la saturation des transports en commun et des axes routiers malgré la baisse du nombre de véhicules circulant et malgré les politiques de la Ville pour encourager le report modal sur des mobilités douces.

Nombreuses sont les agglomérations de

Lire la suite

Voir la suite...

Les dernières actualités