L'Etat mis à l'épreuve de la pandémie du coronavirus
IDEE. La tragédie que nous vivons, et qui laissera à bien des égards des traces durables, doit conduire à une réflexion sur notre organisation étatique. Par Jean-Michel Arnaud, Vice-président de Publicis Consultants et Directeur des publications de l'Abécédaire des institutions.
Publié le 20-04-2020 par Jean-Michel Arnaud
L'histoire nous a appris que des crises surgissent toujours des changements profonds. Au-delà de la santé ou de l'économie, celle du coronavirus va vraisemblablement conduire à des évolutions dans la structure et le rôle de l'Etat. Si la caractéristique principale de ce dernier est d'être une personne morale ayant la compétence de ses compétences, entité souveraine sur un territoire et une population donné, encore faut-il que ses administrés connaissent qui est vraiment l'attributaire de ces compétences et qu'ils jugent cette attribution légitime. Clarté et efficacité. Ce beau schéma, sur lequel nous pensons encore vivre, est fortement dégradé, à la fois « verticalement » et « horizontalement ».
Pris en étau entre supra-étatique et infra-étatique
Verticalement, le phénomène est bien connu. L'Etat se retrouve pris en étau entre le niveau supra-étatique d'une part, européen en particulier, dans le cas français, et entre le niveau infra-étatique, par la décentralisation aux échelons inférieurs. Cette dynamique répond à un enjeu important, celui de concilier une action publique efficace et une proximité porteuse de légitimité démocratique, mais elle est également source de complexité. La crise actuelle fait bien apparaître cette réalité. C'est ainsi que l'Union européenne est critiquée pour sa passivité alors même que la santé est une compétence qui relève encore largement des Etats qui la composent. Dans le même temps, lutter contre le virus nécessite des mesures économiques for
Lire la suiteLes dernières actualités
Publié le 04/05/2024 à 10:42:50
Agriculture : les députés retoquent une mesure pour faciliter l'installationPublié le 04/05/2024 à 10:42:44
Atos : les créanciers ouvrent la voie à un sauvetagePublié le 04/05/2024 à 10:42:38
Nouvelle loi logement : le ministre Kasbarian promet « ni obligation ni contraintes nouvelles pour les maires »Publié le 04/05/2024 à 10:42:31
L'intelligence artificielle consomme trop d'eau : comment contrôler sa soif ?Publié le 04/05/2024 à 10:42:24
Low-cost long-courrier : « Je crois que nous réussirons, j'ai parié beaucoup d'argent là-dessus », Bjørn Tore Larsen (Norse)Publié le 04/05/2024 à 10:42:17
Allemagne : un important incendie s'est déclaré dans une usine d'armement à Berlin, qui fournit du matériel à l'UkrainePublié le 04/05/2024 à 10:42:17
Les banques françaises battent le consensus des analystes au premier trimestrePublié le 04/05/2024 à 10:42:10
« Shrinkflation », délais de paiement : Bercy veut serrer la vis sur les plus grandes fraudes à la consommationPublié le 04/05/2024 à 10:42:03
L'inflation, ce poison que n'arrive toujours pas à endiguer la TurquiePublié le 04/05/2024 à 10:41:55
Automobile : des voitures électriques chinoises à moins de 20.000 euros devraient déferler en France dès cette annéePublié le 03/05/2024 à 10:42:21
L'Allemagne accuse la Russie d'une cyberattaque « intolérable » contre les membres d'un de ses partis politiquesPublié le 03/05/2024 à 10:42:21
Séoul accuse la Corée du Nord de préparer des attaques « terroristes » contre ses ambassadesPublié le 03/05/2024 à 10:42:17
Coup dur pour Alstom : Siemens rafle le marché des premiers TGV américainsPublié le 03/05/2024 à 10:42:16
Climat : TotalEnergies renonce à faire appel dans son procès contre GreenpeacePublié le 03/05/2024 à 10:42:08
Accord sur la fin des centrales à charbon du G7 : un coup d'épée dans l'eau pour le climat ?Publié le 03/05/2024 à 10:42:08
En France, le second souffle de l'éolien en merPublié le 03/05/2024 à 10:42:07
Assurabilité des communes : la question de la couverture du risque « émeutes » n'est toujours pas tranchéePublié le 03/05/2024 à 10:42:03
Collectivités locales : les pistes d'Eric Woerth sur la décentralisationPublié le 03/05/2024 à 10:41:55
La SNCF priée de justifier l'intérêt des aménagements ferroviaires au sud de Bordeaux