L'Airbus A350-1000, l'avion qui n'a pas le droit à l'erreur sur le plan commercial

Premier vol du nouvel airbus a350-1000

Airbus a livré, ce mardi 20 février, le premier exemplaire de l'A350-1000, la version allongée de l'A350. Il va tenter de capter une partie du marché de plus de plus 350 sièges, sur lequel règne en maître le B777-300 ER, lequel sera remplacé à partir de 2020 par deux dérivés, le B7779X et 8X.

Publié le 21-02-2018 par Fabrice Gliszczynski

C'est le grand jour pour l'A350-1000, le plus gros biréacteur qu'ait jamais construit Airbus. Livré ce mardi à Qatar Airways, cet avion de plus de 360 sièges, en configuration tri-classes de base, vient épauler l'A350-900, son petit frère de 7 mètres, mis en service début 2015 pour lutter contre le B787 et le B777 à la fois. Il va avoir la lourde tâche de tenter de se faire une place au soleil sur le marché de plus de 350 sièges, un marché évalué à 1.000 milliards de dollars au cours des 20 prochaines années, sur lequel règne en maître depuis près de 15 ans le B777-300 ER, un biréacteur de 365 sièges, appelé à être remplacé à partir de 2020 par deux dérivés, le B7779X, un peu plus grand avec ses 402 sièges, et le B7778X, un plus petit avec 350 sièges.

Succès obligatoire

L'enjeu est énorme pour Airbus. L'A350-1000 n'a pas le droit à l'erreur. Il doit absolument être un succès commercial, sous peine de voir l'avionneur européen laisser définitivement le champ libre à son rival Boeing sur tout le marché de plus de 350 sièges, comme il le fait déjà depuis quinze ans, après avoir mis au tapis à lui tout seul tous les quadriréacteurs (quatre moteurs) de sa génération, l'A340-600, l'A380 et son cousin le B747. Avec deux moteurs au lieu de quatre pour une capacité en sièges qui n'est pas trop éloignée de celle du 747 ou de l'A380 (et supérieure à ce dernier en termes de soutes), le B777-300 ER a été plébiscité par les compagnies aériennes pour la faiblesse de ses coûts au siège. Près

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