Un chiffre d'affaires qui progresse encore

Dans un communiqué de presse publié ce matin, le groupe sudiste de collecte et de traitement des déchets a publié ses résultats économiques et financiers pour le premier trimestre 2018. Malgré les déboires judiciaires de son site du Cannet-des-Maures, Pizzorno Environnement a connu durant les trois premiers mois de l'année une hausse de 4,8 % de son chiffre d'affaires, qui s'élève à 55,4 millions d'euros, alors qu'il n'était que de 52,9 millions au premier trimestre 2017.

Dans la seule activité Propreté, la progression atteint même 5,8 %, en raison du démarrage de nouveaux contrats. Dans la division Traitement-Valorisation, le chiffre d'affaires ressort à 16 millions d'euros, en croissance de 2,3 %, malgré une base de comparaison très défavorable, puisque la croissance de cette activité avait été de 19,3 % au premier trimestre 2017. En ce qui concerne les contrats internationaux, conformément au recentrage stratégique du groupe sur la France, le chiffre d'affaires réalisé à l'étranger ne représente que 7,1 % du chiffre d'affaires global.

Par ailleurs, les perspectives de croissance pour les prochains trimestres sont plus que favorables, puisque le carnet de commandes de Pizzorno Environnement représente actuellement un montant global de 986 millions d'euros de commandes fermes.

Fidélisation des clients

Le groupe a également donné des précisions et des éclaircissements sur Zephire, une société détenue à 51 % par Pizzorno Environnement, et « sans impact sur le chiffre d'affaires consolidé du Groupe et intégrée selon la méthode de la mise en équivalence ». Au 31 mars 2018, son chiffre d'affaires s'élève à 7,8 millions d'euros, contre 8,1 millions l'an dernier.

Pour 2018, Pizzorno Environnement va également mettre l'accent sur la fidélisation des clients. Ainsi, plusieurs renouvellements de contrats ont été actés durant ce premier trimestre. Tout d'abord celui du traitement des encombrants pour le Sittomat du golfe de Saint-Tropez, pour un montant de 3,2 millions ; ensuite celui de la collecte et de la propreté urbaine de la Communauté d'agglomération Var-Esterel-Méditerranée, d'un montant de 40,5 millions d'euros sur 5 ans.

Deux autres petits contrats ont également été renouvelés ce trimestre, pour le nettoyage mécanisé des rues de Cogolin et celui des rues de Cuers, qui représentent à eux deux presque 0,8 million d'euros.