L'accord Emirats-Israël rebat-il les cartes dans la région ?

Israel et les emirats arabes unis vont cooperer sur le coronavirus

Sous la houlette de Washington, les Émirats arabes unis et Israël doivent signer d'ici trois semaines un accord historique destiné à normaliser leurs relations, a annoncé Donald Trump jeudi. Ce rapprochement historique est salué par la France et l'ONU mais vivement critiqué par la Palestine et la Turquie notamment.

Publié le 15-08-2020 par AFP

Des dirigeants mondiaux ont émis l'espoir vendredi qu'un accord historique de normalisation des relations entre les Emirats arabes unis et Israël relance des pourparlers de paix moribonds au Moyen-Orient, tandis que les Palestiniens et certains de leurs alliés y voient une trahison de leur cause.

Les Emirats arabes unis et Israël doivent signer d'ici trois semaines à Washington cet accord annoncé par surprise jeudi par le président américain Donald Trump. Il a été conclu sous l'égide des Etats-Unis et fera d'Abou Dhabi la troisième capitale arabe à suivre ce chemin depuis la création de l'Etat hébreu en 1948, après l'Egypte et la Jordanie.

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Dans le cadre de l'accord, Israël s'est engagé à suspendre son projet d'annexion de territoires palestiniens, une concession saluée par les gouvernements européens et certains gouvernements arabes comme un encouragement aux espoirs de paix.

Mais le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré que l'annexion de pans de la Cisjordanie occupée était seulement "reportée" et qu'Israël n'y avait "pas renoncé".

Un "état d'esprit nouveau" selon la France

Les Palestiniens ont fermement rejeté l'accord, le qualifiant de "trahison" de leur cause, y compris de leur revendication de faire de Jérusalem-Est, occupée et annexée par Israël, la capitale de l'État auquel ils aspirent. Ils ont également annoncé le rappel de leur ambassadeur aux Émirats et exigé une réunion

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