Harcèlement : après Google, Facebook promet aussi la transparence

Facebook prie de faire plus contre les contenus haineux en birmanie

Facebook a annoncé vendredi qu'il allait prendre des mesures pour garantir plus de transparence dans les cas de harcèlement sexuel au sein de l'entreprise, en écho aux récentes annonces de Google sur le sujet.

Publié le 10-11-2018 par latribune.fr

Les géants du Net s'attaquent enfin aux dérives de la "culture tech", ce milieu très -trop- masculin où le sexisme voire le harcèlement sexuel sont très présents. Après Google, qui a renvoyé 48 salariés dont des hauts cadres et encouragé à la libération de la parole des victimes, Facebook a annoncé vendredi 9 novembre que les employés et employées qui dénoncent des situations de harcèlement sexuel ne seront plus contraints par la "clause d'arbitrage" obligatoire, qui les oblige à recourir à une forme de médiation hors tribunaux et privée plutôt qu'à un procès, public.

"La clause d'arbitrage sera dorénavant optionnelle et non obligatoire dans les cas de harcèlement sexuel", a expliqué un des responsables de la communication du groupe à l'AFP. "Le harcèlement sexuel n'a pas sa place chez Facebook", a-t-il ajouté.

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Un fléau jusqu'alors minimisé par les entreprises tech

La politique interne de l'entreprise a également été modifiée: les responsables ou cadres d'un certain niveau seront dorénavant obligés de prévenir le service des ressources humaines s'ils entretiennent une liaison avec un autre employé, pour prévenir de possibles abus.

Ces annonces interviennent alors qu'un autre géant de l'informatique, Google, a également promis jeudi d'abolir le caractère obligatoire des clauses d'arbitrages.

"Il faut reconnaître que nous n'avons pas toujours fait ce qu'il fallait par le passé et nous en

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