Gaza : Garnier menacé de boycott par les pro-palestiniens
Un distributeur israélien a pris l'initiative d'envoyer des cosmétiques de la marque Garnier aux soldates de Tsahal, déployées dans la bande de Gaza. Depuis, le hashtag #BoycottGarnier fait le tour des réseaux sociaux.
Publié le 08-08-2014 par Laurent Baquista
Bad buzz pour Garnier
Après presque un mois de conflit entre l'Etat hébreu et les Palestiniens dans la bande de Gaza, la polémique risque de faire long feu. Un distributeur israélien de cosmétiques et produits de beauté a en effet envoyé des savons pour le visage et déodorants de la marque Garnier aux soldates de Tsahal. Cette initiative a par la suite été médiatisée sur le réseau social Facebook par l'organisation à but non lucratif Stand With Us, ouvertement pro-Israël. Même si 11 000 personnes ont "liké" les publications en question, les pro-palestiniens n'ont pas tardé à réagir. Depuis plusieurs jours, des milliers de messages contenant le hashtag #BoycottGarnier témoignent ainsi de la colère des internautes.
Garnier : une initiative locale
Sur le réseau social Twitter, ces mêmes internautes ont ainsi lancé un véritable appel au boycott à l'encontre des produits Garnier. Contactée par Huffington Post, L'Oréal Paris, maison mère de Garnier, affirme désapprouver cette initiative qualifiée de "locale". Le géant mondial des cosmétiques rappelle d'ailleurs que "Garnier a pour règle de ne pas prendre parti dans un conflit ou une affaire politique". Selon des sources proches du dossier, seuls 500 produits auraient été distribués. Ce qui ne change rien à la véhémence du mouvement #BoycottGarnier et #BoikotGarnier, dont les messages continuent à fleurir sur la Toile.
Les dernières actualités
Publié le 04/05/2024 à 10:42:50
Agriculture : les députés retoquent une mesure pour faciliter l'installationPublié le 04/05/2024 à 10:42:44
Atos : les créanciers ouvrent la voie à un sauvetagePublié le 04/05/2024 à 10:42:38
Nouvelle loi logement : le ministre Kasbarian promet « ni obligation ni contraintes nouvelles pour les maires »Publié le 04/05/2024 à 10:42:31
L'intelligence artificielle consomme trop d'eau : comment contrôler sa soif ?Publié le 04/05/2024 à 10:42:24
Low-cost long-courrier : « Je crois que nous réussirons, j'ai parié beaucoup d'argent là-dessus », Bjørn Tore Larsen (Norse)Publié le 04/05/2024 à 10:42:17
Allemagne : un important incendie s'est déclaré dans une usine d'armement à Berlin, qui fournit du matériel à l'UkrainePublié le 04/05/2024 à 10:42:17
Les banques françaises battent le consensus des analystes au premier trimestrePublié le 04/05/2024 à 10:42:10
« Shrinkflation », délais de paiement : Bercy veut serrer la vis sur les plus grandes fraudes à la consommationPublié le 04/05/2024 à 10:42:03
L'inflation, ce poison que n'arrive toujours pas à endiguer la TurquiePublié le 04/05/2024 à 10:41:55
Automobile : des voitures électriques chinoises à moins de 20.000 euros devraient déferler en France dès cette annéePublié le 03/05/2024 à 10:42:21
L'Allemagne accuse la Russie d'une cyberattaque « intolérable » contre les membres d'un de ses partis politiquesPublié le 03/05/2024 à 10:42:21
Séoul accuse la Corée du Nord de préparer des attaques « terroristes » contre ses ambassadesPublié le 03/05/2024 à 10:42:17
Coup dur pour Alstom : Siemens rafle le marché des premiers TGV américainsPublié le 03/05/2024 à 10:42:16
Climat : TotalEnergies renonce à faire appel dans son procès contre GreenpeacePublié le 03/05/2024 à 10:42:08
Accord sur la fin des centrales à charbon du G7 : un coup d'épée dans l'eau pour le climat ?Publié le 03/05/2024 à 10:42:08
En France, le second souffle de l'éolien en merPublié le 03/05/2024 à 10:42:07
Assurabilité des communes : la question de la couverture du risque « émeutes » n'est toujours pas tranchéePublié le 03/05/2024 à 10:42:03
Collectivités locales : les pistes d'Eric Woerth sur la décentralisationPublié le 03/05/2024 à 10:41:55
La SNCF priée de justifier l'intérêt des aménagements ferroviaires au sud de Bordeaux