« D'un point de vue stratégique, notre avenir est solide et nous avons une feuille de route bien définie dans laquelle nous investissons. Ce qui ne veut pas dire que nous serions fermés ou non-intéressés par la perspective d'un avenir meilleur via une alliance ou un partenariat » a déclaré Mike Manley, administrateur délégué de Fiat Chrysler Automobiles (FCA).

Renault mais pas seulement

Le groupe français Renault arrive en tête des partenaires potentiels de FCA (résultat du rachat total de Chrysler par Fiat en 2014), le constructeur italo-américain ayant expliqué être ouvert à une reprise des discussions avec ce dernier. Mais d'autres partenariats et alliances sont envisageables. « Dire qu'ils [Renault] représentent la seule opportunité, ce n'est certainement pas le cas » a ainsi expliqué Mike Manley. Pour rappel, en juin dernier, FCA avait retiré son offre de fusion avec Renault (30 milliards d'euros) et avait accusé les conditions politiques françaises d'avoir mis à mal le projet qui aurait pu donner naissance au troisième constructeur automobile au monde. Cela étant, avec des résultats supérieurs aux attentes et prévisions des analystes au cours du deuxième trimestre 2019, Fiat Chrysler Automobiles ne devrait pas avoir de mal à trouver des constructeurs intéressés par une alliance ou à poursuivre sa route en solo.