Et si François Hollande avait mené la bonne stratégie économique ?

Le foll sur de la canditature de hollande a la presidentielle

Dévoilées ce jeudi, les dernières prévisions de l'Insee invitent plutôt à l'optimisme. La plupart des indicateurs repassent dans le vert. Il faudrait que cette tendance soit durable pour que le chômage recule réellement et que les finances publiques retrouvent le chemin de l'équilibre.

Publié le 16-03-2017 par Fabien Piliu

En annonçant le 1er décembre qu'il ne se présenterait pas à sa propre succession, François Hollande a pris tout le monde de court.

Quatre mois après cette décision inédite dans la Cinquième République, le président de la République a-t-il des remords ? Selon certains de ses proches, il s'en mordrait les doigts...

Si la situation de Benoît Hamon - lâché par un certain nombre de ténors et d'élus du PS qui préfèrent miser sur le cheval Macron - ne s'améliore pas dans les sondages, la sociale démocratie qu'il souhaite incarner risque de ne pas être représentée au second tour de l'élection présidentielle.

Croissance molle

Ce ne serait pas la seule source de regrets de François Hollande. Engluée dans une croissance molle tout au long du quinquennat, l'économie française semble enfin sortir de l'ornière. Après avoir timidement progressé de 1,1% en 2016, soit 0,4 point de moins que ce que la loi de finances 2016 envisageait initialement, l'activité accélérerait enfin cette année ! C'est ce qu'anticipe la dernière note de conjoncture de l'Insee dévoilée ce jeudi. Selon ses calculs, le PIB progresserait de 0,3% au premier trimestre puis de 0,5% au deuxième trimestre. A la fin juin, si ces prévisions se réalisent, l'acquis de croissance, qui correspond à la croissance annuelle si l'activité stagne au second semestre, s'élèverait à 1,1%.

Dans ce contexte, toujours si ces anticipations se concrétisent, la prévision de croissance sur laquelle a été bâtie la loi de finances 2017 devient réa

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