Pour Musk, Twitter 'mine fondamentalement la démocratie'

Entre Elon Musk et Twitter, le torchon brûle. Le patron de Tesla et SpaceX a mis le feu aux poudres cette semaine en publiant sur son profil un sondage sans équivoque à l'adresse de ses 79 millions d'abonnés : 'La liberté de parole est essentielle à une démocratie opérationnelle. Pensez-vous que Twitter adhère rigoureusement à ce principe ?', ajoutant de manière énigmatique, 'les conséquences de ce vote vont être importantes, merci de répondre attentivement'. Sans surprise, 70 % des internautes ont répondu non à cette question. "Étant donné que Twitter sert de facto de place publique, ne pas adhérer aux principes de la liberté d'expression mine fondamentalement la démocratie", a ensuite twitter Elon Musk qui n'a pas hésité à interroger 'Faut-il une nouvelle plate-forme ?'. L'homme d'affaires a indiqué qu'il réfléchissait 'sérieusement' à la création de son propre réseau social. 

Le patron de Tesla emboîte le pas de Donald Trump 

Mais Elon Musk envisage-t-il réellement, à l'image de Donald Trump, de lancer une plateforme concurrente à Twitter et Facebook ? Le patron de Tesla veut en tout cas le laisser croire, lui qui avait notamment été condamné à une lourde amende par le gendarme boursier américain en raison d'un tweet sur Tesla. Il lui sera pourtant difficile d'égaler la force de frappe et la popularité de ces grandes plateformes. Truth Social de Donald Trump, ni Parler,  ni Gettr, le réseau social de Jason Miller, ancien conseiller et porte-parole de Trump, sont encore très loin d'atteindre les 215 millions d'utilisateurs de Twitter.