Enchères 5G : le gouvernement fixe un prix de réserve à 2,17 milliards d'euros

Les usa pourraient exclure les equipements 5g fabriques en chine

Le prix minimal que paieront les opérateurs pour obtenir les fréquences utilisées dans le déploiement de la 5G sera de 2,17 milliards d'euros, a annoncé la secrétaire d'État auprès du ministère de l'Economie et des Finances Agnès Pannier-Runacher dimanche, dans l'édition internet des Échos.

Publié le 25-11-2019 par AFP

Il a enfin été dévoilé. Le prix minimal que paieront les opérateurs pour obtenir les fréquences utilisées dans le déploiement de la 5G sera de 2,17 milliards d'euros, a annoncé la secrétaire d'État auprès du ministère de l'Economie et des Finances Agnès Pannier-Runacher dimanche, dans l'édition internet des Échos. Le prix minimal, ou prix de réserve, vient compléter les conditions d'attribution des fréquences qui seront utilisées pour la nouvelle technologie mobile, plus rapide et efficace que la 4G, déjà précisées lors de la publication du cahier des charges vendredi par le régulateur des télécoms (Arcep).


Un montant qualifié de "raisonnable" par Mme Pannier-Runacher, interrogée par le quotidien économique, et même "très attractif" en comparaison des prix atteints en Allemagne, où les enchères sur les fréquences 5G avaient dépassé les 6,5 milliards d'euros. Concrètement, les quatre opérateurs disposant d'un réseau en propre, Bouygues Telecom, Free, Orange et SFR, débourseront dans un premier temps 350 millions d'euros chacun pour bénéficier d'un premier bloc de 50 mégaHertz (MHz) de fréquences, soit une première rentrée de 1,4 milliard d'euros pour l'Etat. Dans un second temps, le reste des fréquences disponibles seront mises aux enchères entre les quatre prétendants, pour un montant minimal de 70 millions d'euros par bloc de 10 MHz, pour un total de 110 MHz disponible.

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