Disponibilité des aéronefs militaires : le stratégique SIAe en très grande souffrance (2/3)

Dassault prudent sur le rafale en malaisie avant les elections

Selon le rapport Chabbert sur le MCO aéronautique, que La Tribune s'est procuré, le Service industriel de l'aéronautique (SIAé) va droit au crash... sans transformation de son statut.

Publié le 21-02-2018 par Michel CABIROL

Avec son rapport sur le MCO aéronautique (Maintien en condition opérationnelle), Christian Chabbert n'a pas dû se faire que des amis au Service industriel de l'aéronautique (SIAé). Et pour cause. L'ingénieur général de l'armement ne mâche pas ses mots sur "l'avenir de cet outil industriel en difficulté, à cause d'une inadaptation fondamentale des contraintes de nature étatiques au fonctionnement d'un outil industriel, aggravée d'un manque de volonté des décideurs étatiques pour atténuer ou alléger ces contraintes". C'est d'ailleurs pour cela que Christian Chabbert recommande la transformation du SIAé en EPIC (Établissement public industriel et commercial) de droit exclusif.

Lors de son discours du 11 décembre sur la base aérienne d'Evreux, la ministre des Armées Florence Parly s'était montrée "à ce stade prudente" mais pas opposée sur d'éventuelles adaptations de la forme juridique du SIAé. "L'opportunité et les modalités d'une telle transformation doivent être étudiées avec grand soin, et il reviendra à l'équipe projet de me rendre un avis d'ici l'été 2018", avait-elle expliqué. Florence Parly était même venue au secours du SIAé, qui emploie plus de 4.000 personnes. "Je crois profondément en l'utilité de disposer, au service de l'État, d'un outil industriel apte à concevoir et effectuer des solutions de réparation innovantes et de haut niveau", avait-elle clairement souligné.

"En outre, avait-elle martelé, je serai particulièrement attentive à ce que le SIAé continue à être

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