L'action Disney à son plus bas niveau depuis 2014

Les conséquences économiques de l'épidémie de Coronavirus sont pour l'heure impossibles à chiffrer. Certains secteurs, l'aérien ou la culture, sont particulièrement touchés alors que d'autres tirent au contraire leur épingle du jeu. Disney, qui a dû fermer l'ensemble de ses parcs d'attraction mais aussi retarder le lancement de sa plateforme de streaming dans plusieurs pays européens, est pour sa part frappé de plein fouet par la crise. En un mois, l'action de l'entreprise américaine a perdu 40 % à Wall Street et reculait encore de 4% le lundi 23 mars, pour atteindre son plus bas niveau depuis 2014 à 147 milliards de dollars de capitalisation boursière. Une dégringolade spectaculaire qui s'explique par le modèle économique de Disney qui repose en grande partie sur ses parcs à thème et le cinéma. 

Netflix s'envole et dépasse la capitalisation boursière de Disney

A l'inverse de Disney, Netflix connaît une croissance que rien ne semble pouvoir arrêter. Le leader mondial du streaming est même l'un des grands 'gagnants' de cette épidémie. Sa capitalisation boursière dépasse désormais celle de Disney et atteint les 153 milliards de dollars. Le confinement imposé à plus d'1,7 milliard de personnes dans le monde fait en effet les affaires de Netflix qui a non seulement conforté sa place de numéro un mondial mais aussi conquis un grand nombre de nouveaux abonnés.