Comment WhatsApp devient un outil de propagande pour les élections

Jan koum, cofondateur de whatsapp, quitte la societe

Moins visible que sur Facebook, Twitter ou YouTube, la propagande politique fait aussi des ravages sur WhatsApp. En vue des élections générales en Inde, son premier marché, la messagerie instantanée propriété de Facebook, a annoncé cette semaine supprimer en moyenne 2 millions de comptes douteux par mois.

Publié le 09-02-2019 par Anaïs Cherif

WhatsApp n'est plus épargné par les "fake news". L'application de messagerie instantanée, rachetée par Facebook en 2014 pour 22 milliards de dollars, dit vouloir lutter contre les campagnes de désinformation récemment observées sur sa plateforme. En ligne de mire : limiter la propagande en vue des élections générales indiennes, qui se dérouleront en avril et mai prochains. Un dispositif qui pourrait aussi être utile pour les élections européennes de mai prochain...

Des émeutes en Inde à cause de "fake news" répandues sur WhatsApp

Avec plus de 200 millions d'utilisateurs, l'Inde est le premier marché de WhatsApp. Alors que 800 millions d'indiens sont éligibles au vote, ce scrutin sera un test grandeur nature pour la filiale de Facebook. Il revêt un enjeu particulier car l'application a été sous le feu de critiques virulentes l'été dernier, après que des émeutes et des lynchages aient éclaté en Inde à cause de rumeurs circulant sur WhatsApp à propos de kidnapping d'enfants.

Depuis New Delhi, WhatsApp a annoncé cette semaine se livrer à un grand nettoyage sur sa plateforme. L'application dit avoir supprimé en moyenne 2 millions de comptes douteux chaque mois au cours du dernier trimestre. 95% des comptes supprimés ont été repérés par WhatsApp - le reste étant des signalements d'utilisateurs, rapporte le Guardian.

Des techniques de "machine learning" pour repérer la propagande

En effet, la filiale de Facebook déploie des techniques de machine learning pour repérer l'envoi massif

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