Comment Renault veut faire de son nouveau Captur sa vache à lait

Renault Captur

Avec la première génération de Captur, le groupe automobile français s'est déjà installé comme le leader du segment des SUV citadins. Avec cette nouvelle version, plus soignée, Renault vise la montée en gamme, mais également à se relancer sur le tumultueux marché chinois.

Publié le 03-07-2019 par Nabil Bourassi

Quatre mois seulement après le lancement de la nouvelle Clio, Renault lance une nouvelle génération de son Captur, son SUV citadin (qu'on appelle aussi le segment B-SUV). Lancé en 2013, deux ans après le Nissan Juke (premier du genre), le Captur a révolutionné le paysage automobile européen en compactant encore davantage les SUV jusqu'ici dominés par le Nissan Qashqai et le Toyota Rav4.

Depuis, il a été suivi du Peugeot 2008, moins identifié comme un SUV dans sa première version, puis de l'Opel Mokka. Mais c'est depuis 2018 que le constructeur automobile français a été rejoint par une salve de modèles concurrents, notamment en provenance du groupe Volkswagen.

De 1 à 20 concurrents

"Quand nous avons lancé le Captur, nous avions un concurrent, aujourd'hui, nous en avons 20", souligne Frédéric Clermont, directeur marketing des segments A et B. Mais ce succès ne fait pas peur, au contraire, il a consolidé ce segment en faveur d'un Captur désormais doté du confortable et juteux statut de leader.

Renault Captur

Les ventes du Captur tournent autour de 240.000 ventes par an en moyenne sur les trois dernières années, un chiffre stable malgré la très forte hausse du segment (+41% en 2018). Mécaniquement, sa part de segment a baissé de 5 points à 13% en Europe.

"Être resté leader dans un contexte de concurrence exacerbée est déjà une excellente performance et ce n'était pas gagné", insiste néanmoins Frédéric Clermont.

En tout et pour tout, il s'est vendu 1,2 million d'unités depuis son lancement.

Co

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