Comment New York se prépare à un «9.11» de cyberattaques

New York City / Manhattan

REPORTAGE - La ville multiplie les initiatives pour protéger ses habitants et les sièges des grandes banques mondiales. Parmi ces projets, une alliance «historique» avec une société de capital-risque israélienne, en plein coeur de Soho.

Publié le 25-02-2020 par Jeanne Dussueil, envoyée spéciale à New York

« Vous n'avez plus besoin d'organiser le crash d'un avion sur un building. Désormais, il n'y a plus qu'à utiliser un clavier et un téléphone portable pour faire tomber une démocratie », annonce, en plein coeur de Manhattan, la ville meurtrie il y a dix-neuf ans par l'attaque terroriste visant les tours du World Trade Center, le Dr. Erel Margalit, un homme d'affaires et politique israélien à la tête du fonds JVP (Jerusalem Venture Partners), un poid lourd du capital-risque mondial. En ce début février, "l'ami d'Emmanuel Macron" - dont il est fier de montrer les échanges de SMS -, venu exprès de la capitale d'Israël, doit inaugurer le premier Centre de Cybersécurité dans le quartier huppé de Soho.

Pour l'occasion, avec la municipalité de New York - qui a apporté 30 millions de dollars d'argent public dans le projet en tant que partenaire - le fonds israélien a vu les choses en grand. Situé à un quart d'heure de Wall Street et du quartier financier -, devant le bâtiment flambant neuf, l'actrice Gwyneth Paltrow reconvertie en entrepreneure, avec une marque de bougie senteur vagin (« This Smells Like My Vagina !») qui a fait le buzz aux États-Unis, a été conviée pour inaugurer le Centre. « Gwyneth est là en tant qu'entrepreneure et parce que la cybersécurité, cela concerne tout le monde », affirme Erel Margalit à La Tribune. Le lien n'est pas évident mais qu'importe; dans la ville des théâtres, tous les moyens sont bons pour donner un écho au nouveau positionnement cybersécurité d

Lire la suite

Voir la suite...

Les dernières actualités