Une nouvelle plateforme e-commerce

Le CES 2018, plus grand salon du monde dédié à l'innovation technologique qui se déroule en ce moment à Las Vegas, apporte son lot de nouveautés et d'annonces, et ce n'est pas Claranova, connu sous le nom d'Avanquest jusqu'en mai 2017, qui pourra contredire cela. L'entreprise française spécialisée dans le secteur de l'informatique a profité de l'événement pour annoncer la mise en place d'un partenariat avec Sprint, l'une des entreprises leader aux États-Unis sur le marché des télécoms et propriété du groupe japonais Softbank.

Dans les faits, cette nouvelle collaboration passe par le lancement de « Sprint IoT Factory », une nouvelle plateforme e-commerce qui permettra aux fabricants de composants IoT, aux développeurs et aux sociétés de services, entre autres, de « pouvoir rapidement concevoir des solutions innovantes dans le domaine de l'Internet des Objets », et ce, dans de nombreux secteurs tels que « l'énergie, l'industrie, l'automobile, les bâtiments et les villes intelligentes, la distribution, la santé, la restauration, etc. »

Simplifier le monde connecté

Cette nouvelle offre développée par celui qui fait partie des 20 plus grands éditeurs de logiciels français s'appuie sur la technologie baptisée « Cayenne IoT Solution Builder », développée depuis 2014 par myDevices. L'ambition affichée est d'accélérer le développement et la vente de solutions IoT et, plus globalement, de « simplifier le monde connecté ».

Sur son exercice décalé 2016-2017, le groupe, fondé en 1984 et actuellement dirigé par Pierre Cesarini, a affiché un chiffre d'affaires de 130,2 millions d'euros. En octobre dernier, Claranova avait aussi annoncé avoir vu sa trésorerie nette connaître une hausse de 6,2 millions d'euros pour atteindre 16 millions d'euros au total, sans oublier une forte réduction de la perte nette du groupe, passée de 13,9 à 4,3 millions d'euros. Tous ces éléments avaient alors conduit la direction de la firme, déjà présente aux États-Unis, au Canada, en Allemagne et en Chine en plus de la France, à déclarer que cette dernière disposait dès lors « d'atouts solides pour poursuivre et continuer à améliorer sa profitabilité ». Nul doute que le partenariat signé cette semaine va dans la même direction, en apportant son lot de promesses pour les mois à venir.