Selon la firme chinoise Huawei, blacklistée par Washington il y a plus de deux semaines, l'entreprise américaine FedEx aurait détourné plusieurs de ses colis. Pékin a par conséquent ouvert une enquête afin de déterminer si les accusations de Huawei sont avérées.

FedEx présente ses excuses

L'entreprise FedEx, dont le vice-président des opérations hub et transport en France est Jérôme Ovion, a présenté ses excuses et fait savoir qu'il s'agissait simplement d'erreurs involontaires : « Aucune partie externe n'a demandé à FedEx de dérouter ces colis » a ainsi assuré le groupe américain. Du côté des autorités chinoises, on estime que « FedEx n'ayant pas livré aux bonnes adresses en Chine, les droits et intérêts légaux [des] clients [concernés] sont gravement compromis. » Elles ont également souligné « l'obligation de coopérer » de FedEx dans le cadre de cette enquête. Parallèlement, Pékin a décidé de suivre l'exemple des États-Unis avec la publication à venir de sa propre liste de sociétés étrangères « non fiables » qui « imposent des embargos ou cessent d'approvisionner des entreprises chinoises pour des motifs non commerciaux et nuisent gravement à leurs intérêts et droits légitimes. » Pour l'heure, aucun nom n'a officiellement été dévoilé.