Brexit : "un coup porté aux services financiers" de la City

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Le secteur financier de Londres s'inquiète du régime d'équivalence amélioré envisagé par le gouvernement de Theresa May pour les services financiers après la sortie de l'Union européenne.

Publié le 13-07-2018 par Delphine Cuny

« Un véritable coup pour le secteur des services financiers » : les projets de Theresa May d'un « nouvel arrangement » ont été très fraîchement accueillis à la City, le cœur historique de la finance londonienne. Le secteur, qui espérait continuer de bénéficier du « passeport européen » qui lui donne accès à l'ensemble du marché unique, avec un agrément britannique et sans présence physique sur le continent, ne veut pas du régime d'équivalence amélioré par rapport à celui accordé à des pays tiers comme les États-Unis ou le Japon.

« Le livre blanc sur le Brexit publié aujourd'hui est un véritable coup porté au secteur financier du Royaume-Uni et aux services qui lui sont associés », a réagi Catherine McGuinness, responsable des questions politiques à la City de Londres, dans un communiqué.

« Avec des liens commerciaux plus lâches avec l'Europe, le secteur des services financiers et des professions associées sera moins en mesure de créer des emplois, de générer des impôts et de soutenir la croissance de l'ensemble de l'économie. »

Le secteur de la finance (banques, assurances, gestion d'actifs, etc) emploie plus de 320.000 personnes dans le Grand Londres et 2,3 millions de personnes dans tout le Royaume-Uni, en incluant les emplois indirects.

« En tant que porte d'accès aux capitaux pour l'UE, le Royaume-Uni est un partenaire commercial important pour le bloc. Il est dans l'intérêt des ménages et des entreprises des deux côtés de la Manche qu'une future relation commerciale am

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