Bouygues Telecom fustige les règles d'attribution des fréquences 5G

L'allemagne leve 6,55 milliards d'euros lors des encheres de la 5g

En marge de la présentation des résultats semestriels du groupe, ce jeudi, ses dirigeants ont tiré à boulet rouge contre les modalités d'attribution des fréquences 5G aux opérateurs.

Publié le 30-08-2019 par Pierre Manière

Le schéma, en l'état, ne leur convient pas du tout. Ce jeudi, l'état-major de Bouygues Telecom a fustigé la proposition d'attribution des fréquences 5G aux opérateurs dévoilée par l'Arcep, le régulateur des télécoms, à la mi-juillet. En marge de la présentation des résultats semestriels de Bouygues et de sa filiale dans les télécoms, les dirigeants de cette dernière n'ont pas mâché leurs mots. A commencer par Didier Casas, le directeur général adjoint de Bouygues Telecom, qui « conteste vigoureusement » le schéma proposé par l'Arcep. « C'est incompréhensible de la part du régulateur », a-t-il renchéri.

Dans sa proposition d'attribution des fréquences 5G, l'Arcep a choisi une procédure en deux temps. En premier lieu, les quatre opérateurs nationaux (Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free) pourront chacun acquérir un bloc de fréquences de 40 à 60 MHz, à prix fixe déterminé par le gouvernement. Dans un second temps, les fréquences restantes (sachant qu'un total de 310 MHz sera attribué) seront mises aux enchères. Ici, les opérateurs auront le droit d'acquérir plusieurs blocs de 10 MHz, avec un prix de réserve également décidé par l'exécutif. Sachant qu'un plafond, qui détermine le maximum de fréquences 5G que peut acquérir un groupe, a été fixé à 100 MHz.

L'Arcep appelée à revoir sa copie

Le problème, aux yeux de Didier Casas, est que ces règles du jeu, qui sont encore en négociation, ouvre la voie à une

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