Après Huawei, le nucléaire britannique prochaine source de tensions avec la Chine ?

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Après les télécoms et internet, l'atome ? En pleine tensions diplomatiques, la position incontournable de la Chine dans le nucléaire britannique commence à faire débat au Royaume-Uni, quitte à compromettre les ambitions énergétiques du pays.

Publié le 22-08-2020 par Jean-Baptiste Oubrier (AFP)

L'âge d'or économique entre Londres et Pékin proclamé en 2015 semble révolu, emporté par les critiques britanniques sur la mainmise chinoise à Hong Kong et l'exclusion de l'équipementier Huawei du réseau 5G. La Chine reste pour l'instant muette sur de possibles représailles, et le nucléaire fait désormais office de nouveau front pour un grand nombre de députés britanniques inquiets de l'influence de la deuxième puissance mondiale.

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Pékin, via le groupe CGN, est un rouage essentiel dans le renouveau du nucléaire voulu depuis plusieurs années par les gouvernements conservateurs successifs au Royaume-Uni afin de prendre le relais des vieilles centrales. « Notre politique énergétique est entre les mains des Chinois (...) et nous devrions réviser notre stratégie en la matière », s'emportait début juillet le député conservateur Iain Duncan Smith dans le quotidien The Telegraph.

CGN est présent aux côtés du groupe EDF dans le développement d'Hinkley Point, la seule centrale nucléaire en cours de construction dans le pays, censée être livrée à partir de la fin 2025. Le chinois n'est que partenaire minoritaire aux côtés du français qui fournit les réacteurs de nouvelle génération EPR. Le modèle est le même pour le projet de centrale de Sizewell dans le Suffolk, sur la côte est anglaise, pour lequel EDF et CGN attendent une validation du gouvernement.

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« Décision politique

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