Alstom : GE promet 1000 créations d'emplois en France

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Le conglomérat américain vient de dévoiler une promesse de création nette de 1000 emplois industriels en France, dans l'éventualité d'un rachat de la branche énergie d'Alstom.

Publié le 30-05-2014 par Guilhem Baier

Avancée des négociations dans le dossier Alstom

 

Ce mercredi 29 mai, General Electric a dévoilé sa carte la plus médiatique dans son projet de rachat des activités énergie d'Alstom : la création nette de 1000 emplois industriels dans l'Hexagone. Une promesse qui marque l'entrée des négociations entre le conglomérat américain et le gouvernement français dans une phase concrète. Jeff Immelt, le PDG de GE, a ainsi rencontré François Hollande pour la deuxième fois afin d'évoquer le dossier. Gage concret, cet engagement de création nette de 1000 emplois serait atteint en 3 ans à compter du rachat, et suivi par un cabinet d'audit indépendant. A noter que l'offre de GE porte d'ores et déjà sur un périmètre de 66 000 collaborateurs d'Alstom dans le monde, dont 9000 en France, couvrant les effectifs du siège, des services partagés et de la branche énergie.

 

 

Alstom : une promesse controversée

 

En période de crise, cette croissance promise des effectifs n'a pas manqué de surprendre les analystes du secteur. L'offre de GE repose en effet sur 400 millions d'euros de synergies de coûts sur les implantations industrielles, dont 185 millions pour les seules fonctions support à l'horizon 2020. De plus, les créations d'emplois en France devraient se faire au détriment des pays limitrophes, à l'instar de la Suisse ou de l'Allemagne. Le conglomérat américain compte enfin anticiper la date du 23 juin prévue dans le calendrier initial, compte tenu de l'aggravation de la santé financière d'Alstom, dont la note est estimée "fragile" par l'agence de notation financière Moody's.

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