Accord post-Brexit: les questions qui fâchent

Boris Johnson, premier ministre britannique, quittant une conférence de presse lors du Sommet des leaders de l'UE à Bruxelles, le 17 octobre 2019

Plusieurs points de friction sont susceptibles de ralentir, voire de bloquer, les discussions entre l'Union européenne et le Royaume-Uni sur un accord post-Brexit d'ici la fin de l'année.

Publié le 26-02-2020 par Anne-Laure Mondesert, Clément Zampa, AFP

Pêche

Le négociateur en chef de l'UE, Michel Barnier, conditionne la conclusion d'un partenariat commercial avec le Royaume-Uni à un accord sur la pêche.

Pour huit États membres, dont la France ou le Danemark, la poursuite de l'accès aux eaux territoriales britanniques est vital pour leurs pêcheurs.

Le mandat de négociation de l'UE souligne que l'accord devra "maintenir des conditions d'accès réciproques".

Une position qui pourrait se heurter à celle de Londres:

"Le Royaume-Uni deviendra un État côtier indépendant à la fin de 2020 et tout accord doit refléter cette réalité", précise une déclaration publiée début février.

Londres entend négocier chaque année avec l'UE l'accès à ses eaux, comme le font aujourd'hui la Norvège, l'Islande et les îles Féroé, et envisage "un mécanisme de coopération".

Paris, par la voix de sa secrétaire d'État aux Affaires européennes Amélie de Montchalin, a estimé mardi que "le principe d'un accord annuel où on renégocierait tout tous les ans n'est pas forcément la bonne voie pour avancer". "Nous devons absolument donner de la visibilité à nos pêcheurs, ils ne sont pas la variable d'ajustement", a-t-elle prévenu.

Lire aussi : Brexit: "on va s'étriper" avec les Britanniques, prévoit Paris

Finance

L'accès au marché européen des services financiers britanniques constitue l'une des monnaies d'échange des Européens, en raison de l'importance clé de la City pour Londres.

Les entreprises britanniques perdront le "passeport" européen qui leur permet d'ê

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