Exosquelette : Wandercraft lève 40 millions d'euros

Exosquelette : Wandercraft lève 40 millions d'euros

Cette levée de fonds doit permettre à la start-up de développer un exosquelette destiné à une utilisation à domicile et plus seulement à l'hôpital.

Publié le 20-01-2022 par Esther Buitekant

Un exosquelette à usage domestique


On pourrait croire à de la science-fiction. Pourtant la start-up française Wandercraft veut développer un exosquelette à usage domestique destiné aux personnes porteuses d'un handicap moteur. Alors que ces prodiges de technologiques sont pour l'heure réservés à un usage hospitalier, Wandercraft veut aller plus loin. Pour y parvenir, l'entreprise vient de lever 40 millions d'euros auprès du fonds américain Quadrant Management et de Bpifrance, en plus de ses investisseurs historiques XAnge, Eurazeo, Cemag Invest et LBO France. 'Avec cette nouvelle levée de fonds, nous allons passer d'une version qui évolue dans le milieu médical vers un usage personnel, avec un premier prototype que nous espérons pouvoir tester en conditions réelles d'ici à la fin 2022. Notre challenge est de créer un exosquelette procurant plus d'agilité, de capacités de mouvements, complètement autonome et surtout stable', a expliqué à CNEWS Jean-Louis Constanza, cofondateur de Wandercraft. 


Wandercraft veut se développer aux États-Unis


Cette levée de fonds va également permettre à Wandercraft d'accélérer, notamment aux États-Unis, le déploiement de l'exosquelette historique de Wandercraft baptisé "Atalante". Ce dernier est aujourd'hui utilisé dans de nombreux établissements de santé en France, notamment à l'hôpital Rothschild à Paris et l'hôpital Raymond-Poincaré à Garches mais aussi à la clinique des Trois Soleils située à Boissise-le-Roi en Seine-et-Marne. 'Atalante' y est utilisé pour la prise en charge des patients tétraplégiques et paraplégique, des personnes souffrants de sclérose ou de myopathies. 'Avec Atalante, les gens sont assistés pour marcher quelques jours après l'accident, ce qui est un atout car après ce délai de trois mois c'est compliqué. Nous apportons donc un outil complémentaire des kinés qui peuvent mettre en oeuvre différemment leur savoir. On peut donc imaginer de nouvelles percées dans la rééducation', précise Jean-Louis Constanza.

 

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