Les entrepôts, les autres perdants de la loi simplification

Au lendemain de l'adoption du projet de loi simplification de la vie économique, les acteurs de la chaîne logistique regrettent que les députés aient validé une disposition les impactant directement.
Publié le 18-06-2025 par César Armand
Le projet de loi simplification de la vie économique, qui acte la fin des ZFE, n'a jamais aussi mal porté son nom depuis son adoption mardi soir par l'Assemblée nationale. Aujourd'hui, les créations ou extensions d'entrepôts logistiques sont soumises à un dépôt de permis de construire et à la réglementation des installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE) dès lors que les installations risquent d'impacter l'eau, l'air, les sols, etc... et de présenter des dangers pour l'environnement, la santé et la sécurité publique, type explosion ou incendie.
Avec le vote du texte gouvernemental, les créations ou extensions de surfaces logistiques supérieures à 800 mètres carrés risquent d'être désormais soumises à une autorisation d'exploitation commerciale dès lors que les biens qui y sont stockés sont livrés aux consommateurs à la suite d'une commande électronique. Sauf que par définition, un entrepôt n'accueille pas de public à la différence d'un commerce.
Diabolisation de l'ensemble du commerce
« N'oublions pas non plus que le même entrepôt opère du commerce physique et du e-commerce », décrypte, pour La Tribune, Diana Diziain, directrice générale de l'association française de l'immobilier logistique (Afilog). Et de rappeler que les PME, les collectivités territoriales, les hôpitaux et les administrations d'État commandent sur Internet. « Diaboliser l'ensemble du commerce amènerait à une délocalisation progressive des entrepôts, ainsi que les emplois associés, h
Lire la suiteLes dernières actualités
Publié le 17/07/2025 à 11:03:43
La France et l'Allemagne s'unissent enfin pour mieux financer les scale-up européennesPublié le 17/07/2025 à 10:45:18
Casino : la restructuration de la dette se préparePublié le 17/07/2025 à 10:45:17
🔴Rejet par Berlin du budget de l'UE, 7-Eleven, Dieselgate... L'essentiel de l'actualité ce jeudi 17 juilletPublié le 17/07/2025 à 10:45:12
Vérification d'âge sur Internet : la main discrète de Google dans la future application de l'UEPublié le 17/07/2025 à 10:45:07
L'IA au secours des finances publiques : le pari risqué de François BayrouPublié le 17/07/2025 à 10:45:02
Compétitivité des industriels : le gouvernement accentue la pression sur EDFPublié le 17/07/2025 à 10:44:58
La start-up Spiko lève 18,5 millions d'euros pour tokeniser la trésorerie des TPE-PMEPublié le 17/07/2025 à 10:44:53
Tourisme : La Grande Motte et le Cap d’Agde face au défi du vieillissement des logementsPublié le 17/07/2025 à 10:44:48
Sursis avec mise à l'épreuve pour le drone Patroller de SafranPublié le 17/07/2025 à 10:44:42
Agriculture : quand la régulation foncière fait cohabiter des modèles différentsPublié le 17/07/2025 à 10:44:35
À Romagné, le dernier fabricant français de voiliers de bassin tient bonPublié le 16/07/2025 à 11:03:52
OPINION. L'Union européenne préfère la géo-économie à la géopolitique (3/6)Publié le 16/07/2025 à 10:44:27
Spatial : Stéphanie Limouzin devient présidente du toulousain CLSPublié le 16/07/2025 à 10:44:27
🔴Annonces de Bayrou sur le budget, Renault chute en Bourse... L'essentiel de l'actualité ce mercredi 16 juilletPublié le 16/07/2025 à 10:44:26
Suppression de deux jours fériés : les politiques hurlent au scandale, les professionnels s'en accommodentPublié le 16/07/2025 à 10:44:26
Gel des barèmes, retraites, niches : le tour de vis fiscal du plan BayrouPublié le 16/07/2025 à 10:44:19
WeTransfer : le flou persiste autour de l'utilisation des données personnelles par l'IAPublié le 16/07/2025 à 10:44:19
Plan Bayrou : 44 milliards d’économies et un parfum de rigueurPublié le 16/07/2025 à 10:44:19
Suppression de deux jours fériés, aides sociales, impôts, médicaments : les annonces choc de François BayrouPublié le 16/07/2025 à 10:44:13
Agriculture: Bruxelles présente une réforme de la PAC dont personne ne veut