Le RN lance son plan Matignon « bis »

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Après une campagne législative marquée par le niveau consternant de certains de ses candidats, le parti de Marine Le Pen (RN) tente d’assurer ses arrières en cas de dissolution.

Publié le 03-11-2024 par Jules Pecnard

La première réunion a eu lieu lundi, sans Marine Le Pen. « Traditionnellement, elle ne vient qu'à la dernière CNI, quand les principaux arbitrages ont déjà été faits, s'amuse un membre de la commission d'investiture du Rassemblement national. C'est justement pour éviter ce genre d'obligations qu'elle a quitté la présidence du parti... » La plupart des autres membres étaient présents, certains par visioconférence.

Il y avait là Louis Aliot, maire de Perpignan et fidèle de la cheffe, le trésorier Kévin Pfeffer, la vice-présidente Edwige Diaz ou encore l'ex-eurodéputé Jean-Lin Lacapelle. Son ami David Rachline, le sulfureux maire de Fréjus, a suivi à distance. Visé par une enquête préliminaire du parquet sur la gestion de sa ville et soupçonné de prise illégale d'intérêts, le Varois a dû s'éloigner de l'appareil du RN, et vice versa. Cela ne l'empêche pas de participer aux machineries de campagne qui se mettent en place, a fortiori quand il entend briguer un nouveau mandat lors des élections municipales de 2026.

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L'extrême droite a une autre échéance dans son viseur. Bien que l'horizon des prochaines législatives reste incertain, les frontistes ont lancé les préparatifs d'un plan Matignon « bis ». La direction du mouvement parie qu'Emmanuel Macron n'aura d'autre choix que de dissoudre à nouveau l'Assemblée nationale dès qu'il le pourra constitutionnellement, durant l'été 2025. Mi-septembre, les députés RN T

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