Des signaux faibles envoyés par certains analystes

Unibail-Rodamco-Westfield est une multinationale française créée en 1968, qui s'est hissée au rang de premier groupe d'immobilier commercial coté au monde. Spécialisé dans la gestion, la promotion et l'investissement de grands centres commerciaux situés dans des villes majeures d'Europe et des États-Unis, il emploie plus de 3000 personnes à travers le monde et réalisait 1,72 milliard d'euros de chiffre d'affaires en 2021. Si l'entreprise - dont Xavier Niel possède 23,24% du capital - conserve pour l'heure la confiance des marchés, elle signe néanmmoins des contre-perfomances en Bourse, et suscite des mises en garde de certains analystes...Ainsi, John Plassard, de Mirabaud Banque, relayait  fin mars les inquiétude de Citigroup, quant aux actions de l'immobilier européen risquant de  « fondre de moitié en raison des coûts de service de la dette plus élevés, et d'un effondrement de la valeur des biens immobiliers'.

Une conjoncture défavorable

Le propre des SIIC (Société d'Investissement Immobilier Cotée), telles que URW, Klepierre, Icade SA ou encore la Foncière Lyonnaise, est de reposer sur un d'imortant taux endettement. Or, la tendance baissière des prix des biens de l'immobilier exerce un effet de levier très négatif, amputant ces groupes d'une large part de leurs fonds propres. Ainsi, selon BDL Capital Management, elles deviennent 'plus que jamais à risque', dans le contexte actuel de remontée des taux d'intérêt.