Kinéis contraint de lancer avec l'américain Rocket Lab

Kinéis nanosatellites Electron Rocket Lab

La constellation de nanosatellites 100% "Made in France" (CNES, Hemeria et Thales Alenia Space) de Kinéis s'envolera à bord d'un lanceur américain de Nouvelle-Zélande. Arianespace ne pouvait pas proposer une offre compétitive pour Kinéis.

Publié le 10-09-2021 par Michel Cabirol

La constellation de nanosatellites 100% "Made in France" (CNES, Hemeria et Thales Alenia Space) de Kinéis s'envolera à bord du lanceur américain Electron de Nouvelle-Zélande, le pays du long nuage blanc. Kinéis, qui a pleinement bénéficié d'argent public, a finalement été contraint de choisir le lanceur de Rocket Lab, qui lui garantit la flexibilité et l'approche personnalisée nécessaires à l'ouverture de l'intégralité du service de connectivité IoT spatiale de Kinéis. Ce qui ne pouvait pas être le cas d'Arianespace, qui n'a pas pu offrir une proposition compétitive à Kinéis. En dépit de son offre de lancement partagé SSMS (Small Spacecraft Mission Service) sur Vega, Arianespace et la France doivent se doter au plus vite d'un lanceur dédié aux nanosatellites.

"C'est en toute confiance que nous allons confier à Rocket Lab nos 25 nanosatellites, conçus et développés en un temps record. Notre partenariat s'inscrit dans cette logique de flexibilité et de performance. Atteindre la configuration optimale de la constellation aussi rapidement va nous permettre d'ouvrir un service opérationnel complet à nos clients quelques mois seulement après le premier lancement, pour révolutionner celui qu'ils utilisent actuellement", a expliqué le président de Kinéis, Alexandre Tisserant.

Rocket Lab déploiera sur une orbite terrestre basse à 650 km d'altitude l'ensemble de la constellation lors de cinq missions dédiées. Le "Kick Stage", le dernier étage d'Electron, servira de véhicule de transf

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