CNES : Emmanuel Macron choisit sans surprise l'inconnu Philippe Baptiste

Philippe Baptiste, directeur R&D, Total

Selon la feuille de route du prochain président du CNES, Philippe Baptiste va devoir apporter un regard neuf sur la filière spatiale française pour l'amener vers de nouveaux horizons, essentiellement vers les activités aval du spatial.

Publié le 31-03-2021 par Michel Cabirol

C'est finalement le candidat surprise qui va s'emparer de la prestigieuse présidence du CNES, Philippe Baptiste, porté par la volonté d'Emmanuel Macron, comme l'avait écrit La Tribune. Dans un communiqué de l'Élysée, qu'on attendait plus, "le président de la République envisage, sur proposition du Premier ministre, de nommer M. Philippe Baptiste en qualité de président du conseil d'administration du Centre national d'études spatiales (CNES, ndlr). À cette fin l'État proposera au conseil d'administration qu'il en soit nommé président". L'ancien directeur de cabinet de Frédérique Vidal, qui va très certainement remplacer Jean-Yves Le Gall, va pouvoir s'intéresser au spatial à condition de passer le cap de ses deux auditions à l'Assemblée nationale et au Sénat.

Le Président de l'Assemblée nationale et le Président du Sénat sont en effet saisis de ce projet de nomination, afin que la commission intéressée de chacune des assemblées se prononce dans les conditions prévues par le cinquième alinéa de l'article 13 de la Constitution. Dans ce cadre, Emmanuel Macron ne peut donc procéder à la nomination de la personne entendue lorsque l'addition des votes négatifs dans chaque commission représente au moins trois cinquièmes des suffrages exprimés au sein des deux commissions. S'il passait ce cap, il serait à la tête d'un conseil d'administration paritaire (six femmes, six hommes) très inexpérimenté en matière spatiale à l'exception du Délégué général pour l'armement, Joël Barre, et du P

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