Une activité à l'arrêt, mais des salariés payés

C'est via sa page LinkedIn, qu'Adidas a annoncé sa décision de boycotter la Russie suite à l'invasion de l'Ukraine : « Nous avons décidé de suspendre les opérations de nos magasins et de notre site e-commerce en Russie jusqu'à nouvel ordre » Et, cependant de préciser... « Le groupe va continuer à payer ses employés sur place ». Selon des données communiquées à l'AFP, l'équipementier sportif exploite environ 500 magasins propres, et emploie près de 7.000 salariés sur une zone comprenant la Russie et la Communauté des États indépendants (CEI), qui intègre notamment l'Ukraine.

Une riposte économique plus mitigée coté Français

L'annonce d'Adidas s'inscrit dans la lignée des décisions similaires prises par ses concurrents : l'américain Nike, et l'Allemand Puma. Du coté des entreprises françaises, les positions sont moins claires...Seul l'armateur CMA-CGM a annoncé le 1er mars suspendre toutes ses livraisons vers les ports russes 'dans un souci de sécurité". Les filiales françaises de grands groupes telles qu'Auchan, Engie, Lactalis, ou Air Liquide, pour le moment, maintiennent leur activité « pour ne pas pénaliser les milliers de salariés Russes ». Le secteur du luxe reste lui aussi ambigu : Hermès, LVMH, Chanel et Kering ont annoncé pour l'heure, des fermetures « provisoires ». Quant à L'Oréal, si le groupe de luxe a fermé ses magasins en Russie, il  maintient toujours en activité son usine située près de Moscou.