Un nouveau plan de réduction des coûts

Après avoir déjà décidé d'un plan de réduction des coûts en 2012, et d'un plan social dans la branche Eau en 2014, Antoine Frérot, le PDG du leader de l'eau et des déchets, souhaite poursuivre sur la voie des économies et de l'amélioration de la rentabilité de l'entreprise.

Il envisage pour 2015 des réductions de coûts de 750 millions d'euros nets en cumulé par rapport à 2011, soit 200 millions de plus qu'à la fin 2014. Antoine Frérot a toutefois précisé que ce nouveau programme d'économies concernerait l'efficacité opérationnelle des installations du groupe et les achats. En revanche, le coût des structures, et donc la masse salariale, ne devrait pas être en cause cette fois-ci.

Privilégier la croissance organique

Sous la direction d'Antoine Frérot, il semble que la tendance ne soit pas aux frais dispendieux ni à l'aventurisme. Bien au contraire, il s'agit pour Veolia Environnement de se recentrer sur soi, et de privilégier une croissance organique raisonnée à une croissance externe qui « nous ferait grandir en taille et nous ouvrirait peut-être de nouvelles géographies mais ne nous apporterait pas de compétences ou de savoir-faire nouveaux pour faire du développement organique et ne nous propulserait pas non plus sur de nouveaux marchés ».

Que ce soit dans l'eau ou dans la propreté, ses marchés historiques, Veolia dispose en effet d'atouts considérables, qui devraient lui permettre aussi d'appréhender avec sérénité de nouveaux marchés, comme le démantèlement, ou la gestion des pollutions difficiles.